Un œil français sur l'Amérique.

vendredi, septembre 22, 2006

Les bras cassés à Montréal : la malédiction continue...

Vous souvenez-vous de mon accident ? Poteau, arcade sourcilière, sang ? Ca y'est ? Vous souvenez-vous ensuite d'un de mes compatriotes-ami rencontré ici ? Trottoir, arcade sourcilière, sang ? Ca y'est ?

Je suis heureux de vous dire que la liste s'est allongée samedi 16 septembre...Mais cela c'est passée d'une façon toute aussi originale mais bien différente : Après avoir fêté l'anniversaire de Charles chez lui (Ricard, (...), Vodka, bière belge, et Champagne!!) nous décidons de partir pou la rue Crescent. Une rue où il y a tellement de bars et de boites de nuit qu'elle est deux fois plus animée le soir que pendant la journée. C'est quelque chose d'assez incroyable. Pour arriver à cette rue il nous faut prendre le métro. On dévale le premier escalator tels des jeunes inconscients du danger. On fait la course. Au deuxième Gautier vire en tête, si bien que nous le laissons partir, nous n'avons aucune chance. Il se retrouve en bas largement avant les autres. Une des filles avec qui nous étions continue la course. Gautier lui tend les bras. La fille se jette. Gautier a sous-estimé la force qu'il devrait mettre pour accueilli cette jeune fille. Les deux sont déséquilibrés et tombent en arrière. La tête de Gautier tape le mur de derrière, rebondit et vient frapper le sol.. Bilan : une troisième ouverture faciale...Mais cette fois-ci ce n'est pas l'arcade sourciellière. Même si c'est moins saignant, Gautier décide de ne pas venir en boîte avec nous, son mal de tête l'obligeant à aller se coucher plutôt qu'à aller se frotter aux filles...

1ère photo : Charles (bien entouré) qui a fêté ses 22 ans.
2éme photo : Gautier mal en point.
3ème photo : photo de groupe sympa du camping du WE dans les Laurentides.



mercredi, septembre 20, 2006

Un mois déjà !

Et pour symboliser ce mois à Montréal voici une petite liste des choses américaines que j'ai déjà faites suivie d'une liste des choses qui me manquent !

Les choses typiquement américaines (aussi bien à New York qu'à Montréal) que j'ai déjà faites :
- Discuter en anglais avec des mots du genre "anyway", "a buck" (qui signifie un dollar), "you know", "I mean", etc..
- Prendre un taxi jaune à New York
- Manger un Mac Do, un Wendy's et un Burger King. Prendre un café dans l'un des milliers de Starbuck's coffee à New York ou à Montréal (moins nombreux tout de même au Canada).
- Manger une poutine (plat populaire québécois : des frites, du fromage par dessus, le tout recouvert de sauce barbecue)
- Assister à un match de Football Américain
- Manger un épi de maïs cuit sur le feu (pendant le WE camping dans les Laurentides)
- Laver mon linge dans une machine qui a fini son cycle de lavage et son essorage en 14 minutes chrono...
- Boire des litres de bière à en avoir mal au ventre et à devoir aller aux toilettes toutes les 10 minutes alors que tu attends toujours d'être saoul.
- Faire des barbecues avec comme seule nourriture des hamburgers maisons et du Coca-Cola.
- Aller à la piscine publique en short de bain (Pour vous messieurs, je vous garanti que c'est un pur bonheur ! Adieu les complexes, et bonjour la liberté !)
- Faire un 5 à 7 (de 5h à 7h : consiste à faire l'apéro dans l'Ecole avant la soirée!).

Ce qui me manque :

- Le champagne
- Le vin (il y en a ici, bien-sûr, mais à partir de 13 euros la bouteille de Beaujolais...)
- Le fromage (très cher aussi ici)
- Les yahourts natures et les chocapic (inconnus ici...)
- Paris et ses petites rues, son architecture, ses ballades et ses petits restos romantiques.
- Le rugby.
- Des températures qui dépassent les 20 degrés (oui il ne fait déjà plus très chaud même si le soleil est toujours là..) !
- Un lave-vaisselle
- Une femme de ménage
- Une blonde (petite amie en québécois!)
- Me faire appeler "Didier" ou "Jacky".
- Et bien sûr : VOUS ! : Papa, Maman (surtout pour la cuisine!) , Amélie, Marthe, mes grands parents maternels et paternels, mes amis (encore un immense MERCI à tous ceux qui sont venus à ma soirée de départ), les cousins et cousies ET l'ambiance bordélique, joviale et parfois colérique de la maison de Thillois !

N'oubliez pas de laisser des commentaires maintenant que l'inscription n'est plus obligatoire !

Bonus : une photo de l'Ecole :


lundi, septembre 18, 2006

Premier essai, Carabins !

Parlons de sport maintenant ! Les canadiens sont, comme les Français, très sportifs (même si la France est mieux organisée en ce qui concerne le sport de haut niveau). Après avoir rapidement compris que je passerai une année sans rugby (la saison s'étendant d'Avril à Octobre), je me suis mis au Badminton. Un sport que j'avais un peu pratiqué quand j'étais encore au collège. Je cherchais un sport fatiguant, je suis servi ! Par contre cela manque un peu de contact physique, de ballon ovale et de boue !

En fait si j'écris un post sur le sport c'est surtout pour vous parler d'une chose typiquement américaine que j'ai faite samedi après-midi : je suis allé voir mon premier match de Football Américain. Oui, c'était du sport universitaire mais ici le sport universitaire c'est ce qu'on appelle le sport étude chez nous, la rémunération en plus. En Amérique, les sportifs universitaires sont déjà semi-professionnels.

Nous avons donc assisté au match opposant les Carabins de l'Université de Montréal (équipe regroupant les étudiants de Polytechnique, Université de Montréal et HEC) au Stingers de Concordia. Tout y était : 4535 spectateurs, ambiance étudiante, des joueurs de 140 kilos, le fameux quaterback que l'on voit entouré de plein de filles dans les séries américaines, la bière et les pompom girls !

Après une minute de silence glaçante observée en mémoire de la victime de la tuerie du Collège Dawson, le match commence. Les supporteurs s'en donnent à coeur joie dans une bonne humeur propre aux étudiants. Le temps est superbe (ciel bleu, 25°C) ce qui contribue à l'agréabilité du spectacle.

Malgré toutes les bonnes conditions rassemblées, le spetacle peine à démarrer. 0-0 à la moitié du match (deuxième quart temps). Les hostilités ne viendront vraiment qu'au troisième quart temps avec les premiers points marqués par les Stingers. Les Carabins (notre équipe) ne font que déjouer et faire des fautes grossières. Résultat, les Stingers prennent le large tandis que les Carabins restent cloués à 0 point.


Score final : 25-11 pour les Stingers de Concordia. Mais on a vu des touchdown (sorte d'essai pour ceux qui connaissent les règles du rugby) de chaque côté.

Cadeau bonus : une photo de groupe du WE dernier dans la nature :

dimanche, septembre 17, 2006

Fusillade au Collège Dawson.

Comme j'ai pu le voir, vous avez eu écho de la fusillade qui a eu lieu Mercredi 13 Septembre dans le Collège Dawson. Il faut tout d'abord savoir que le Collège est ici ce que l'on appellerait la Prépa en France. On entre au Collège à 18 ans et on y reste généralement deux ans avant de se lancer dans un Baccalauréat d'une durée de trois ans.

Pour ceux qui se sont inquiétés un peu pour moi, le Collège Dawson est situé dans le Centre-ville et j'étais chez moi lorsque la fusillade a eu lieu. J'étais donc bien trop loin pour entendre ou voir quoique ce soit. La seule chose que j'ai entendu ce sont toutes les sirènes des ambulances et des voitures de police au loin.

Les policiers n'ont pas mis plus de trois minutes à se rendre a Collège après les premiers coups de feux, ce qui a limité les dégâts. Le tueur de 25 ans avait 3 armes et a tiré sur tout le monde. Des balles perdues sont même arrivées jusque dans le Centre Commercial situé en face. Il s'est vraisemblablement donné la mort après que les policiers l'aient blessé à un bras. Le jeune avait le souhait "d'exterminer la planète et de mourrir sous une pluie de projectiles". Sur son blog (ça je l'ai vu de mes propres yeux..) il avait même mis des résultats de tests faits sur internet qui indiquait qu'il était dangereux pour la société et qu'il avait déjà ou il envisageait de tuer quelqu'un ou lui-même.

Les conséquences sont assez nombreuses : 2 victimes (le tueur et une jeune fille de 20 ans), 20 blessés dont 2 qui sont oujours dans un état critique et qui garderont des séquelles toute leur vie d'après les médecins, une population choquée et des centaines voire des milliers (le Collège compte 10 000 étudiants) de personnes (élèves, professeurs et personnel administratif) perturbées ou traumatisées pour le pire des cas.

C'est la troisième tuerie du genre à Montréal en une vingtaine d'année. La plus grave avait fait 14 victimes et s'était passée juste à côté de là où j'habite, à l'Ecole d'ingénieurs Polytechnique.

Il faut savoir que tous les médias en parlent encore, que les drapeaux de la ville sont en berne et que le Pemier Ministre a même promis d'aider les parents de la victime.

Soyez donc rassurés (même si cela est un peu égoïste) je n'ai rien et je ne connais personne dans mon entourage qui ait subi les conséquences de cet acte.

jeudi, septembre 14, 2006

Musique Maestro.

Enfin le voilà : le premier message de mon blog qui parle de musique ! Pourquoi ne pas en avoir parlé plus tôt ? Pour la simple et bonne raison que je n'en ai pas eu vraiment l'occasion et faire un message qui parle de musique uniquement pour parler de musique cela ferait perdre un peu de valeur à cet art et, comme vous vous en doutez pour ceux qui me connaissent assez bien, c'est peut-être une des dernières choses que je souhaiterai.

Et pourquoi maintenant alors ? La logique va de soi : parce que j'en ai l'occasion. J'arrête de vous faire languir. Encore un petit peu...

Voilà : J'ai vu Pink Martini en concert à Montréal ! Enfin je les ai vus.

Pour la petite histoire (comme dirait nos très compétents journalistes sportifs) j'avais acheté ma place alors que j'étais encore en France. J'étais allé sur le site internet dans l'optique d'acheter une place pour les Red Hot Chili Peppers (que j'ai également, je ne me suis pas laissé faire !) et j'ai regardé un peu tous les concerts qu'il allait y avoir à Montréal. Je suis tombé sur Pink Martini. Pour ceux qui ne connaissent pas Pink Martini c'est 12 musiciens (11 + 1 chanteuse pour être plus précis) :

Leur stye de musique : néo jazz, musique d'inspiration mondiale. Les textes des chansons sont tirés de multitudes de film ou de pays différents. Les membres du groupe eux-mêmes sont très différents. Et la petite touche finale c'est la chanteuse qui chante divinement bien que ce soit en Français, Anglais, Japonais, Portuguais, Italien et Espagnol ! On peut commencer à parler d'une surdouée ou au moins d'une magie indescriptible...C'est ce groupe qui chante "Sympathique" (Je ne veux pas travailler..), chanson que vous retrouvez dans la publicité Citroën Xsara Picasso.

Ecoutez un extrait ici (si cela ne fonctionne pas c'est que vous n'avez pas Real Player) :

http://multimedia.fnac.com/multimedia/asp/audio.asp?Z=Sympathique&Y=758858&T=Sympathique&N=Martini&P=Pink&M=Silva+Screen&E=3298492250783&V=1&I=3&G=E&audio=/3/8/7/3298492250783A03.ra

Première impression à mon arrivée devant la salle de concert : quelle ambiance...on se croirait plutôt à l'opéra. Certes je m'attedais à un écart, à un public différent de ceux que j'ai pu voir aux concerts des Red Hot Chili Peppers, des Pixies, de Green Day ou encore de Tom Mc Rae. Mais je ne pouvais pas m'attendre à une telle différence. Les hommes en costume, les femmes en robe de soirée, avec étole, petit sac à main, manteaux de fourrure, etc. Je m'imprègne de ces petites discussions mondaines avant de me décider à rentrer dans la salle.

La salle est au moins à la hauteur de la tenue des gens présents. Pourvue d'une décoration à couper le souffle, cette salle est dessinée pour accueillir des pièces de théâtre. Il y a donc un parterre (ou j'étais), un balcon, une mezzanine et une corbeille :


A 20 heures, la salle est archi-comble et, comme prévu, le concert commence. Première surprise, pas de première partie. Une occasion perdue de connaître un groupe ou un artiste.

D'un autre côté, cela permet de moins saliver sur les fauteuils !

Les 11 musiciens (un pianiste, deux violonistes, un batteur, trois percussionnistes, un tromboniste, un trompetiste, un guitariste et un contrebassiste) s'échauffent en commençant par un morceau instrumental de 5 à 6 minutes. Epoustoufflant. Jusqu'à mercredi 13 septembre 2005 je ne pouvais pas penser qu'une chanson pourrait nécessiter 11 personnes pour la reproduire. Puis China Forbes (la chanteuse, diplômée d'Harvard...) arrive sur la scène dans une robe noir magnifique. Et c'est le début de la démonstration. Entre solo de voix et d'instruments qui vous font frissoner, pulic enthousiaste et chantant tout le répertoire par coeur qui vous transporte. Avec ces rythmes chaleureux tout le monde gigotait sur son fauteuil, hésitant entre danser et ne rien faire pour n'offusquer personne. C'est vrai, il faut se retenir et ne pas se faire remarquer, c'est quand même plus important que de se faire plaisir...

Bref, rythmes fous, atmosphère envoûtante, musiciens très en forme et proches de leur public, chanteuse incroyable, tout y était. Le pianiste y est même allé de ses essais de dialogue en français, souvent remarquables, parfois cocasse comme cette petite phrase "la chanson parle d'une tomate fraîche et jouissante" (au lieu de juteuse!). Le public n'en a été que plus enchanté.

Et puis c'est déjà la fin. Ah, déjà deux heures de concert, en effet...Qu'importe, le public se met debout, applaudi vivement et réclame le groupe comme rarement. Tout le petit monde fini par revenir sur scène et nous fait un très beau rappel de 3 chansons (la dernière a duré 10 minutes) qui fait lever les gens et les fait danser dans la bonne humeur en plein milieu de la salle. Une expérience remarquable.

Ca y'est, cette fois c'est vraiment fini. Je repars la tête pleine de chansons plus fabuleuses les unes que les autres et les yeus plein d'images et de lumière.

Un TRES TRES beau concert.

Photo :


Leur site internet : www.pinkmartini.com

lundi, septembre 11, 2006

Fabuleuses Laurentides.

WE (fin de semaine dit-on ici) terminé et nous en avons toujours plein les yeux. Nous y sommes peut-être allé un tout petit peu trop tôt (pour avoir les couleurs vives oranges et rouges qui caractérisent les forêts canadiennes - en particulier grâce au fameux érable) mais le panorama, les randonnées et le camping n'en ont pas moins été une superbe expérience.

Mais ce WE avait plutôt mal démarré : le rendez-vous était fixé à une station de métro pour qu'on se rende tous ensemble chez le loueur de voitures. Neuf, le compte y est, les deux autres (Vincent -conducteur de la deuxième voiture- et Gautier) se rendent directement chez le loueur. 9h15, arrivée chez Auto Rental Canada. Pas de Vincent ni de Gautier à l'horizon. Nous décidons d'attendre 15 minutes. 9h30 : toujours personne et les deux sont injoignables. 09H35 : Gautier répond au téléphone : à cause de la soirée de la veille, ils viennent de se réveiller. Changement de programme : il faut changer les papiers pour changer le conducteur de la deuxième voiture. C'est Julien qui conduira. Louer une voiture cela peut paraître simple au premier abord. Mais prenez une jeune fille incompétente (et seule qui plus est) ainsi qu'un terminal de Carte Bleu qui ne fonctionne plus et vous obtenez 1H d'attente avant de pouvoir toucher la voiture. Il reste maintenant à enlever l'antivol fixé sur le volant. La jeune fille essaie, 1 puis 2 puis 20 clés. Elle n' parvient pas. Eric propose d'essayer. Par chance on y arrive. On conseille ensuite à cette jeune fille d'inscrire des numéros sur les antivols et de les reporter sur les clés correspndantes pour que ce soit plus simple. On regarde bien : il y avait déjà des numéros sur les antivols et sur les clés, mais elle n'avait pas l'air de le savoir...
10H45 : Nous pouvons enfin partir.
On se sépare : l'essence, les tentes, les courses, l'alcool (dans des endroits spéciaux -SAQ- ne l'oubliez pas), une formalité quand nous sommes 11. En 1h tout était fait.

1H30 de route de nous voilà enfin arrivés ! Voici la vue de notre emplacement de camping (veuillez m'excuser pour le campin car !) :

Dejeuner suivi d'une petite ballade d'une poignée d'heures vers les "chutes aux rats" et un autre Lac, éloigné de tout et étouffant de silence :


La soirée a été très agréable comme vous pouvez l'imaginer : bières, cocktail au sirop d'érable, pommes de terre cuites (ou pas!) dans les braises, etc. La nuit a été très fraîche par contre.

Dimanche matin : j'émarge à 07H30 pour voir la lumière du petit matin. Je ne regrette pas trop :


Départ (chaotique : batterie à plat pour le minivan...) ensuite pour un autre endroit du parc, à 38 kilomètres pour voir d'autres chutes (12 mètres de haut) et pour faire une randonnée de deux bonnes heures avec une vue panoramique à la clé :


Nous repartons vers 18H30, sans avoir vu d'orignal ni de caribou mais en ayant entendu un loup pendant la nuit, et en ayant vu un renard et une biche avec son faon. C'est un bon début et nous rentrons enchantés par le beau temps, les paysages et les moments passés ensemble.

samedi, septembre 09, 2006

Connaitre le Canada, c'est connaître la nature.

Vendredi 8 septembre :

Me voilà immergé ! Boulot, cours, et quelques sorties rythment ma vie à Montréal. J'ai même rendu mon premier TP et je vais donc avoir ma première note mercredi prochain ! Un rythme tellement monotone qu'on a tous décidé (sur un coup de tête) de partir en camping pour profiter des derniers beaux jours avant le déclin des températures et l'hiver.

Nous partons à 11. L'organisation a été laborieuse (louer les voitures, les tentes, déposer des cautions à tout va, louer les sacs de couchage, les emplacements de camping, s'organiser pour la nourriture, etc...) mais cela devrait en valoir la peine.

Nous partons pour le Parc du Mont Tremblant (plus grand Parc National du Québec). C'est une réserve faunique classée patrimoine mondial de l'UNESCO. On y trouve des ours, des loups, des cougars, etc.

Pas de panique, on a quelques hommes forts avec nous, prêts à repousser une attaque d'ours !

Les photos et des nouvelles dans deux jours !

A bientôt.

Nico.

dimanche, septembre 03, 2006

Mont Royal, le magnifique.

Samedi 2 septembre : Petite promenade au Mont Royal (enfin les premières photos de Montréal !).

Le Mont Royal c'est en quelque sorte la colline de Montréal. On y trouve une nature authentique, une vue superbe sur Montréal et un Parc dessiné par Frederic Law Olmsted, le même architecte-paysagiste qui a dessiné Central Park à New-York.
On a commencé par regarder un petit match de base-ball au pied du Mont-Royal. Puis on a commencé à grimper. Petit évènement américain sur la pente : une course de skatebord, de longboard et de luge sur bitume. La vitesse des luges est assez impressionnante. On se sentait vraiment américains avec cette compétition, le concert de rock à côté et les hot-dogs partout (ici on dit un chien-chaud évidemment). On arrive enfin en haut et voici la petite vue :

Voici aussi Emilie (une rémoise) et Paul (un Bayonnais) :


Et enfin, Paul, Eric et moi :


On arrive ensuite au lac aux castors qui se transforme en patinoire l'hiver (aucun castor mais on s'habitue aux choses et aux noms qui n'ont aucun sens ici...) :


Petit tour détente assez agréable que l'on a terminé par un chocolat chaud sur le vieux port. Je vous laisse sur cette dernière photo qui représente l'Hôtel de Ville de Montréal. Bises.

La trilogie des bras cassés.

Vendredi 1er Septembre : C'est le premier des trois jours feriés de la fête du Travail du Canada. Un gand évènement accompagné par de grosses soirées partout, des soldes dans les magasins, des départs massifs en WE, etc...

Pour nous, HEC nous a concocté une soirée dans le deuxième campus de l'Ecole. Je vais donc parler, pour la première fois sur ce blog, d'une soiré un peu arrosée. Habitant tout près, je propose de faire le before chez moi sur ma terrasse. On se retrouve donc à 12 pour boire enfin quelque chose d'autre que de la bière infame. Très bon before, toute la bande a répondu présent.

Puis direction la soirée. Tellement de monde que j'ai perdu tout le monde au bout de 10 minutes donc pas grand chose à raconter de la soirée mais si j'écris ce post c'est pour les retours de tout ce petit monde.

Je procède du plus petit exploit au plus grand :

- Le premier c'est mon propre retour : j'habite à 300 mètres du campus, quasiment tout droit. En voyant l'endroit de la soirée je me suis dit "Enfin une soirée près de chez moi, je vais pouvoir rentrer sans encombre." Que nenni ! Plutôt que de rentrer normalement je me suis contenté d'errer, sans but et sans savoir pourquoi je marchais et dans quelle direction je devais aller. Résultat : 1h pour rentrer (je vous rappelle que j'étais à 300 mètres...)

- Le deuxième, bien plus sérieux déjà. On est dans le semi-professionnel : Gauthier de son prénom, part de la soirée. Chanceux, il réussi à trouver un bus de nuit qui va vers chez lui. Mais fatigué, il s'endort dans ce bus. Résultat : deux fois le tour de la ligne jusqu'au momen où le chauffeur est venu le réveiller et lui demander où il devait aller. Gauthier se réveille et descend donc du bus. Evidemment, très loin de chez lui...3 heures pour rentrer.

- Le dernier, et alors là accrochez-vous bien, c'est du haut niveau : Vincent qui habite assez loin décide d'essayer de rentrer chez lui à pied pour éviter de payer le taxi, malgré l'heure et demie de badminton de l'après-midi qui nous avait coupé les jambes. Il entreprend sa longue marche de la même façon que moi : c'est-à-dire sans vraiment trop savoir pourquoi ni vers où il marche mais il y va, et du mieux qu'il le peut, c'est-à-dire un peu courbé à cause du badminton. Au moment où il reprend le dessus sur l'alcool, il se rend compte qu'il ne marche même plus sur un trottoir. Il s'arrête, regarde autour de lui et s'aperçoit qu'il est dans une zone industrielle au sud du Mont Royal. Parfait endroit pour se faire agresser, Vincent décide de retourner d'où il vient. Il marche, regardant en l'air pour trouver un nom de rue. A force de regarder en l'air, Vincent trébuche, tombe et s'ouvre l'arcade sourcilière, s'égratigne la joue et démonte légèrement ses lunettes. Obligé de continuer de marcher : toujours pas de voitures à l'horizon, pas de bus, pas de taxi. Il finit par trouver un arrêt de bus qui peut l'amener chez lui. Vincent décide d'attendre malgré le petit froid de la nuit. Il attend..10 minutes...15 minutes...Pas de bus. Finalement, Vincent s'endort...Et au moment où il se réveille, il voit le bus partir devant lui ! Pour mettre un terme à sa fin de soirée déplorable, Vincent prend un taxi, paye 20 dollars et se couche à 6H du matin, après 4H30 de galère...

Nous avons un gagnant ! Merci de nous donner autant de rêve Vincent !