Un œil français sur l'Amérique.

dimanche, septembre 03, 2006

La trilogie des bras cassés.

Vendredi 1er Septembre : C'est le premier des trois jours feriés de la fête du Travail du Canada. Un gand évènement accompagné par de grosses soirées partout, des soldes dans les magasins, des départs massifs en WE, etc...

Pour nous, HEC nous a concocté une soirée dans le deuxième campus de l'Ecole. Je vais donc parler, pour la première fois sur ce blog, d'une soiré un peu arrosée. Habitant tout près, je propose de faire le before chez moi sur ma terrasse. On se retrouve donc à 12 pour boire enfin quelque chose d'autre que de la bière infame. Très bon before, toute la bande a répondu présent.

Puis direction la soirée. Tellement de monde que j'ai perdu tout le monde au bout de 10 minutes donc pas grand chose à raconter de la soirée mais si j'écris ce post c'est pour les retours de tout ce petit monde.

Je procède du plus petit exploit au plus grand :

- Le premier c'est mon propre retour : j'habite à 300 mètres du campus, quasiment tout droit. En voyant l'endroit de la soirée je me suis dit "Enfin une soirée près de chez moi, je vais pouvoir rentrer sans encombre." Que nenni ! Plutôt que de rentrer normalement je me suis contenté d'errer, sans but et sans savoir pourquoi je marchais et dans quelle direction je devais aller. Résultat : 1h pour rentrer (je vous rappelle que j'étais à 300 mètres...)

- Le deuxième, bien plus sérieux déjà. On est dans le semi-professionnel : Gauthier de son prénom, part de la soirée. Chanceux, il réussi à trouver un bus de nuit qui va vers chez lui. Mais fatigué, il s'endort dans ce bus. Résultat : deux fois le tour de la ligne jusqu'au momen où le chauffeur est venu le réveiller et lui demander où il devait aller. Gauthier se réveille et descend donc du bus. Evidemment, très loin de chez lui...3 heures pour rentrer.

- Le dernier, et alors là accrochez-vous bien, c'est du haut niveau : Vincent qui habite assez loin décide d'essayer de rentrer chez lui à pied pour éviter de payer le taxi, malgré l'heure et demie de badminton de l'après-midi qui nous avait coupé les jambes. Il entreprend sa longue marche de la même façon que moi : c'est-à-dire sans vraiment trop savoir pourquoi ni vers où il marche mais il y va, et du mieux qu'il le peut, c'est-à-dire un peu courbé à cause du badminton. Au moment où il reprend le dessus sur l'alcool, il se rend compte qu'il ne marche même plus sur un trottoir. Il s'arrête, regarde autour de lui et s'aperçoit qu'il est dans une zone industrielle au sud du Mont Royal. Parfait endroit pour se faire agresser, Vincent décide de retourner d'où il vient. Il marche, regardant en l'air pour trouver un nom de rue. A force de regarder en l'air, Vincent trébuche, tombe et s'ouvre l'arcade sourcilière, s'égratigne la joue et démonte légèrement ses lunettes. Obligé de continuer de marcher : toujours pas de voitures à l'horizon, pas de bus, pas de taxi. Il finit par trouver un arrêt de bus qui peut l'amener chez lui. Vincent décide d'attendre malgré le petit froid de la nuit. Il attend..10 minutes...15 minutes...Pas de bus. Finalement, Vincent s'endort...Et au moment où il se réveille, il voit le bus partir devant lui ! Pour mettre un terme à sa fin de soirée déplorable, Vincent prend un taxi, paye 20 dollars et se couche à 6H du matin, après 4H30 de galère...

Nous avons un gagnant ! Merci de nous donner autant de rêve Vincent !

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je te remercie pour aussi bien présenter cette aventure...

10:08 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

exceptionnel.....

5:21 a.m.  

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